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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 08:30

Bulfra loue cet appartement meuble d'un surface de 145 m2 pour 1000,00 Euros/mois.

Situe dans un immeuble de grand standing, parfaitement isole, double vitrage et climatisation,c'est un appartement neuf qui n'a pas ete encore habite. Chauffage central, ascenceur, 5eme etage.

L'appartement est situe dans le quartier de Lozenets a Sofia: proximite Sofia land.

Il est compose des pieces suivantes decoreees et meublees:

- entree, wc , sechoir,
- grand salon et cuisine americaine de plus de 50 m2.
- salle d'eau avec douche cabine,
- 2 chambres a coucher: les chambres seront meublees en fonction des gouts et besoins du locataire.

Entree et parties communes de grand standing: video surveillance, garde et garage une voiture a fermeture automatique.

Quelques photos:


Coridor avec rangement, placard integre.

Chambre a coucher: sera meublee lits a votre demande.

POUR INFORMATION COMPLEMENTAIRE ET VISITE DE l'APPARTEMENT:

ecrivez SVP a
office_fr@bulfra.com , en utilisant ce lien.

Tel : 359 2 868 13 84
 

Bulfra vous propose egalement des appartements du meme style avec 3 chambres a coucher, 2 salles d'eau...

Pensez des a present a la rentree 2010.
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 08:57
Vous etes deja en poste a Sofia et souhaitez vous rapprocher de V.Hugo, vous aimeriez demenager,
vous avez choisi de venir en mission en Bulgarie et  serez heureux de loger pres de l'ecole ou vos enfants vont etre scolarises.
Evitez les embouteillages, les petits tracas inerants a votre nouvelle installation.



Vous souhaitez acheter ou  louer un appartement ou une maison ( meubles ou  avec cuisine integree seulement)

CHOISISSEZ BULFRA!

Nous parlons la meme langue puisque nous sommes Francais et serons heureux de vous recevoir: nous sommes a votre service.

Bulfra est une agence immobiliere Franco-Bulgare basee a Sofia depuis 1999.

C'est maintenant qu'il convient de regler les details de votre nouvelle installation.

Bulfra a des appartements convenant aux expatries ou diplomates en porte feuille a louer et a vendre (pour qui desire ne pas payer de loyer et revendre avec plus value apres sa mission en Bulgarie)

NOUS LES AVONS VISITES ET SELECTIONNES POUR VOUS.

PETIT RAPPEL:


BULFRA-CONSULT: c'est aussi une entreprise membre du groupe Bulfra Bulgarie qui vous recoit et vous accompagne lors de votre mission en Bulgarie:

Bulfra-consult propose les serices suivants:

Relocation à l'arrivée
- Recherche de logement
- Formalités de Bail, électricité,
- Fabrication de mobilier sur mesure: fer forge, massif, lamine, style ou moderne.

Et si vous le desirez :

- Recherche d'emploi pour le conjoint
- Formation à la culture et civilisation,
- Garde-meubles,
- *Assistance avec un personal shopper,
- *Rechercher une nou-nou pour votre enfant, une femme de menage,
- *Trouver une banque pour expatriés ou non-résident et ouvrir un compte en banque
-* faire traduire et legaliser vos documents,
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Evitez les soucis, gagnez un temps precieux : Bulfra vous recoit et accompagne tout au long de votre sejour.

NOS TARIFS: 3% de commission en cas d'achat, 1/2  mois de loyer en cas de location.

POUR NOUS JOINDRE AVANT VOTRE DEPART,

ECRIVEZ NOUS SIMPLEMENT A:
OFFICE_FR@BULFRA.COM

TELEPHONE: 359 2 868 13 84,

Mobile: 359 885 87 54 21

Le service Bulfra-immo est a votre disposition a Sofia depuis 1999.

Votre interlocuteur , Mr. Gilles Corbiere et son equipe vous souhaitent un excellent sejour en Bulgarie et  vous remercient de votre confiance.




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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 16:02
Bien acheter son appart' à l'étranger...RAPPEL
Marion L'Hour -  01/03/2008  - L'Expansion 
 

Vous rêvez d'un pied-à-terre à Rome, Marrakech ou New York ? Avant de signer, apprenez à connaître les règles en vigueur dans l'immobilier à l'étranger.

Acheter un appartement dans une grande ville étrangère, c'est le rêve. Plus d'hôtel à payer, un chez-soi retrouvé lors de chaque séjour, l'impression de ne plus être un touriste anonyme... Encore faut-il connaître quelques règles - et pièges - de base, car les pratiques immobilières varient d'un pays à l'autre.

Chacun a en outre ses propres règles fiscales et juridiques, souvent moins protectrices que les françaises. « Les achats les plus sûrs se font dans les grandes villes européennes et en Amérique du Nord », résume Michel Carriou, agent immobilier et gestionnaire de patrimoine chez Anna Pratt, une agence parisienne spécialisée dans l'international. Mais où que ce soit, passer à l'acte reste une aventure.

Pour commencer, il faut faire preuve d'humilité en acceptant de se faire aider. « Le plus simple est de tester des agences immobilières sur place pour trouver celle qui vous convient et qui présente de bonnes garanties. Ensuite seulement, on visite des biens », recommande Kathy Auclair, directrice du réseau ERA Europe.

Il faut également faire preuve de patience. En Grande-Bretagne, par exemple, deux offres sur trois n'aboutissent pas, car « une proposition légale d'achat ne lie pas comme un compromis de vente français », explique un responsable de Boulle International, une agence londonienne spécialisée dans le conseil immobilier à des Français.

Parmi les petits détails essentiels qu'un professionnel local doit vous expliquer figure le fait que la surface du bien ne se mesure pas partout de la même façon : « En Bulgarie ou en Italie, on compte tous les mètres carrés, y compris l'épaisseur des murs et la superficie des espaces communs », explique ainsi Gilles Corbière, le responsable de BulFra, la plus ancienne agence immobilière francophone installée à Sofia.

Des frais variables d'un pays à l'autre

Pour les frais d'agence, c'est un joyeux éventail. Ils vont de 1 % en Turquie à plus de 20 % dans certains pays de l'Est. Quant aux frais de notaire, ils gonflent du simple au quadruple. En Belgique, par exemple, « le total des frais additionnés peut atteindre 21 % pour le neuf », calcule Caroline Lucidi, « chasseur immobilier » spécialisée pour la clientèle française et fondatrice de l'agence Home Dating, à Bruxelles. A cela s'ajoute, au Royaume-Uni et en Irlande, un timbre fiscal dont il faut examiner les dents à la loupe.

« A Dublin, il n'y a pas de timbre jusqu'à 125 000 euros, mais dès qu'on passe cette barre, le taux est de 7 % », précise un commercial de Lisney, le plus grand réseau d'agences immobilières irlandais. Négocier un prix de vente peut donc permettre une économie substantielle en jouant sur les seuils fiscaux.

Autre impératif avant toute signature : vérifier le titre de propriété. Car cette notion est fluctuante selon les pays. A Londres, devenir propriétaire d'un appartement signifie en général qu'on signe un contrat-bail de cinquante à quatre-vingt-dix-neuf ans. En Europe de l'Est, « le risque de voir les propriétaires initiaux réclamer un bien naguère confisqué par l'Etat communiste n'est pas négligeable », avertit Michel Carriou.

Une variante existe en Espagne, où il arrive que certains biens soient vendus deux fois. « Il se peut même que des propriétaires vendent un appartement dans un immeuble condamné à la destruction », ajoute Brahim Mouaissi, le directeur de l'agence Fincas BM, à Barcelone. La prudence commande donc d'exiger tous les documents de propriété relatifs au bien, y compris une attestation prouvant que personne d'autre ne peut y prétendre. Là encore, les formes juridiques de ces garanties sont à considérer pays par pays.

Obtenir un prêt n'est pas si facile

Se pose en parallèle la question du financement. Si les taux d'intérêt français comptent parmi les moins élevés, les banques françaises se montrent frileuses pour financer des achats internationaux. Hélène, professeur en Ile-de-France, en a fait l'expérience : « Ma banque m'a refusé un prêt pour acheter un appartement de vacances en Espagne, alors qu'il n'y avait aucun problème budgétaire, sous prétexte qu'il me restait deux ans de traites pour rembourser le crédit de ma résidence principale. J'ai dû me tourner vers un établissement espagnol. »

Pour Christophe Crémer, le PDG de Meilleurtaux.com, une bonne façon de rassurer son banquier pour qu'il débloque le prêt est de lui donner en garantie « un patrimoine français d'une fois et demie la valeur du bien qu'on veut acheter à l'étranger ». Autre solution : passer par une banque étrangère (ou par la filiale étrangère d'une banque française). Elle sera probablement moins regardante qu'une banque hexagonale, mais aussi plus chère, avec des taux de crédit allant jusqu'à 8 %.

BULFRA IMMO EST VOTRE AGENCE IMMOBILIERE FRANCAISE: NOUS VOUS RECEVRONS ET ACCOMPAGNERONS TOUT AU LONG DE VOTRE ACHAT, NOUS VEILLERONS A LA MAINTENANCE, L'APRES VENTE, LA LOCATION OU REVENTE DE VOTRE PROPRIETE.

Nous vous proposerons un credit si besoin a taux inferieur a 7% CE QUI EST RARE EN BULGARIE.

BULFRA NE PREND PAS DE COMMISSION SUR L'ACHETEUR: CONTRAIREMENT A LA PRATIQUE COMMUNE EN BULGARIE.

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 14:52
Les atouts de la Bulgarie

Le fort potentiel de développement économique de la Bulgarie attire les sociétés, d'autant plus que sa position géographique est stratégique.

Dès janvier 2009 le minimum requis pour les dépôts venant de l'étranger passera à 5% et aucun minimum ne sera exigé pour les dépôts venant de l'état et des budget locaux.

L'impôt sur le bénéfice a été réduit à 10% pour devenir un des plus bas d'Europe. A partir du 1er juillet 2007 le salaire moyen sera augmenté de 10% pour s'établir à 396 leva (200 euros) et les pensions de retraite de 8%.

La hausse des prix à la consommation en Bulgarie s'est encore ralentie en février 2009 par rapport à janvier à 5,4%, pour le huitième mois consécutif, a annoncé l'Institut national des statistiques. Après avoir atteint 14,7% en juin 2008 en glissement annuel, elle a été réduite respectivement à 7,2% en décembre 2008 et à 6% en janvier, selon l'indice harmonisé européen. En glissement mensuel, les prix ont augmenté de 0,4% en février, notamment en raison d'une hausse de 1,9% du coût des transports et de 0,9% de l'hôtellerie et la restauration. Les prix des produits alimentaires ont par contre baissé de 0,7%. L'inflation accumulée à l'issue des deux premiers mois de 2009 se chiffre à 0,8%. L'inflation moyenne annuelle pour 2008 s'élève à 12% contre 8,4% en 2007. Le budget 2009 table sur un taux moyen annuel de 6,7% en 2009 et sur une inflation de fin d'année de 5,4%. Le FMI a estimé que l'inflation bulgare ralentirait à 4,25% fin 2009, avec un taux moyen annuel de 5,2%. Le gouverneur de la banque centrale Ivan Iskrov a estimé que l'inflation de fin d'année pouvait descendre jusqu'à 2,5%.
Source Les Echos.fr/AFP - 12 mars 2009.

On estime que le marché roumain est beaucoup plus connu que le marché bulgare. Il faudrait renforcer le partenariat entre les entreprises bulgares et françaises. La Bulgarie a ses attraits comme l'adhésion à l'UE, une croissance du PIB, une situation macroéconomique stable, un cadre législatif et réglementaire libéral qui assure la sécurité des investissements. Il existe un grand potentiel pour un partenariat industriel et agricole pour le quel les entreprises françaises ne montrent pas encore un intérêt suffisant.


BULFRA CONSULT : FILIALE DE BULFRAIMMO et BULFRA ENGINEERING LTD.

A votre disposition  en permanence a Sofia pour vous consulter et trouver votre partenaire pour fabriquer en Bulgarie.

Demandez Mr. Gerald Blanchard ,

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 13:55
http://www.lisecharmel.com/

 

Tout à la fois pudique et terriblement sensuelle, Lise Charmel n'a jamais été aussi belle. Mais a-t-elle existée ? La réponse est oui.

 

Dans les années 1950, à la Croix Rousse, un homme amoureux d'une certaine Lise donne le prénom de l'élue de son cœur à l'entreprise de lingerie qu'il vient de créer. Quant au nom, il découle du mot charme. La grande histoire commence en 1975, lorsque Jacques Daumal rachète la boutique pour en faire, trente ans plus tard, un groupe de plus de 800 personnes. Le siège social, rue Saint-Pierre de Vaise dans le 9e arrondissement de Lyon abrite 150 personnes. C'est aussi à cette adresse que stylistes et modélistes habillent l'âme et la silhouette de la marque suivant quatre lignes : « Lise Charmel », symbole haute couture, sexy en diable, de la lingerie française ; « Antinéa », l'élégance des dessous de tous les jours ; « Eprise » pour les femmes aux formes généreuses et « Antigel » aux modèles fashion pour les 20-30 ans. La maison puise son inspiration dans la mode italienne et les horizons lointains.

 

La femme Lise Charmel est une séductrice, elle aime la beauté des lignes sans céder sur le confort. Une exigence que la marque s'emploie à combler en sélectionnant les plus belles étoffes dont la fameuse dentelle française.

Si la production des collections est réalisée en Bulgarie et en Tunisie, c'est pour répondre avec une grande rapidité aux commandes des boutiques multimarques, situées dans quarante-deux pays, pour lesquelles le nom de Lise Charmel apporte un prestige certain. Ne serait-ce qu'à Lyon, plus de vingt boutiques de lingerie proposent les quatre lignes de la marque, mais aussi les collections de maillots de bain.





Oui , c'est fait en Bulgarie....Et il y a tant d'autres marques qui font confiance aux competences et au serieux des ateliers/ usines bulgares dans le pret a porter.

 Citons FLAVIA  qui fabrique des chaussures, des bottes cintrees pour le marche Francais: des marques comme JB Martin, Kenzo....
 
Lacoste, Hechter, Kenzo, Max Mara, Sysley....etc

vetements, chaussures ...accesssoires de mode sont aussi faits ici.

Vous cherchez un agent.

Bulfra vous aiguillera !

Contact: 
office_fr@bulfra.com

departement : Bulfra consult

att: gerald Blanchard
Diplome de Joeffrin Byrs Paris.
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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 08:42

Que diriez-vous d'acheter un vignoble en Bulgarie? Imaginez des vignes radieuses de soleil et un vin à votre propre nom, servi sur la table de la terrasse de votre maison. Pas mal, n'est-ce pas?


BUYING A WINE YARD IN BULGARIA.....C'est tres interessant mais....



La vigne demande beaucoup de travail: ca tombe bien en Bulgarie le cout de la main d'oeuvre est le plus bas d'Europe.... Pour ceux d'entre vous qui rêvent de cette idée et envisagent de la concrétiser, regarder les différentes possibilités.

Trouver l'endroit idéal est un peu un coup du hasard. Tout d'abord, est-ce quelque chose que vous envisagez comme un loisir ou à des fins commerciales? Même une fois que vous avez fait votre choix, la plupart des terres à vigne changent de mains entre personnes qui se connaissent et rares sont celles qui sont mises sur le marché.


Un vignoble en Bulgarie est une proposition très intéressante quand on considère que 1000m2 de vignes dans la plupart des pays de l' UE vous en coûteront 4000 euros, la Bulgarie offre des prix allant de 500 à 2500 euros en fonction de l'état de la vigne. Inutile de dire que ce genre de terrain est très convoité.

 

Une histoire bien enracinée.

Pendant les années 1950, on a planté de façon conséquente des cépages du monde entier, essentiellement destinés à l'exportation vers l'Union Soviétique. En 1966, la Bulgarie est devenue le 6ème plus grand exportateur de vin dans le monde. En 1999, avec 117000 hectares fournissant un rendement de 2,9 millions d'hectolitres par an, la Bulgarie était le 3ème producteur de vin du PECO. De nos jours, tout comme avant d'ailleurs, la Bulgarie cible le marché de l'exportation en vendant pratiquement la moitié de sa production à l'étranger.

Le déclin des vignes bulgares est du à la chute des exportations vers l'Union Soviétique à partir des années 1980. La plupart des vignobles ne recurent plus aucun investissement. Pendant les années 1990, le monopole de l'état dans l'industrie viticole s'est effondré et a vu la privatisation des caves à vins du pays.

 

Aujourd'hui.

Plus de 97000 hectares sont couverts par 80 domaines viticoles.

most popular

 

Les variétés principales sont: Cabernet Sauvignon (14%), Rkatzeteli (14%), Merlot (12%), Pimid (11%), Red Misket (8%), Dimyat (6.5%), Muskat Ottenel (6%), Chardonnay (2.7%), Gamza (1.6%), Riesling (1.3%), vin corsé de Melnik (1%), Sauvignon Blanc et Traminer (1%)

Les tendances actuelles vont vers les blancs comme le Chardonnay, Sauvignon Blanc, ainsi que des rouges tels que le Cabernet, Merlot et le vin corsé de Melnik.

Il est intéressant de constater que l'industrie du vin en Bulgarie représente 30% des exportations des exploitations vers l'UE. Les vins étant vendus essentiellement en Grande Bretagne(25% des exportations), en Irlande, en Allemagne et aux Pays Bas.

 

 

Cinq régions viticoles.

Quoi qu'il en soit, le potentiel de production de vin du pays est énorme, avec cinq grandes régions viticoles. Le climat, dans la partie nord du pays est continental avec des hivers froids et secs et des étés très chauds. Avec les influences maritimes de la Mer Noire et de la Méditérranée, le climate est beaucoup plus doux au sud. Localement, des terrains montagneux créent un micro-climat enrichissant la qualité du sol, ce qui provoque d'excellentes conditions pour des raisins de grande qualité.

The five regions, together with their percentage of total vineyards, are :

Northern - 35%
Including the Danube plain and the vinyeards of Rousse, Svischtov and Suhindol. This area also includes Veliko Turnovo

Sub Balkan - 7%
The area around the Valley of the Roses

Eastern - 30%
The Black Sea area. Particularly the white wine regions of Targovishte and Preslav

South West - 6%
The region of Struma Valley

South - 22%
The Thracian Valley along the Maritsa River

BULFRA VOUS PROPOSE DES PROPRIETES VITICOLES DANS CES 4 REGIONS.

ECRIRE A 
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LE VIN BULGARE S'EXPORTE PARTOUT!

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 08:09

Depuis le 1er janvier 2007, la Bulgarie est, avec la Roumanie, le dernier pays entré dans l’UE et le gouvernement bulgare a organisé une grande cérémonie au cours de laquelle il ne s’est pas seulement félicité de son succès mais a qualifié l’adhésion d’événement historique important parce que le pays a enfin trouvé sa place en Europe. L’UE a également organisé une cérémonie à Bruxelles à laquelle les Premiers ministres de Bulgarie et de Roumanie ont été invités. Cependant ceux qui connaissent bien l’histoire se souviennent que l’adhésion du pays aux forces de l’Axe en 1941 et au bloc de l’Est après la Seconde Guerre mondiale avaient également été fêtées et considérées, avec des arguments similaires, comme des nécessités historiques. Le vrai visage de la « transition », comme on l’appelle en Bulgarie, est complètement occulté par les médias bulgares et internationaux. […] Nous allons nous intéresser aux conséquences de cette politique pour la Bulgarie et cela n’est possible que si l’on tient compte de l’histoire, avant tout de l’ère communiste et de la période de transformation à partir de 1989. L’évolution politique de 1989 à aujourd’hui ne doit pas être envisagée seulement en tant qu’évolution intérieure de la Bulgarie mais dans le contexte de la politique internationale.

L’héritage ambivalent de la république populaire

Depuis la révolution de 1989, tous les gouvernements ont expliqué les difficultés du pays dans les domaines politique, économique et culturel par le lourd héritage du communisme. Il s’agit là d’un prétexte destiné à détourner l’attention des erreurs des gouvernements mais on ne peut pas comprendre le processus de transformation si l’on ne connaît pas le système précédent, qui devait être surmonté.

Le Parti communiste bulgare (PCB) a régné sur le pays depuis le 9 septembre 1944 lorsque la Wehrmacht a quitté la Bulgarie et que l’Armée rouge a passé le Danube. A l’époque, le Front patriotique prit le pouvoir et forma un gouvernement de coalition qui dura environ trois ans. Dès le début, les communistes y représentaient la force dominante parce que le pays, lors des conférences de Moscou (octobre 1944) et de Yalta (février 1945), avait été affecté à la zone d’influence russe. A la fin de 1947, à la suite du début de la guerre froide et du partage du monde en deux camps, le PCB établit la dictature à laquelle se soumit également le Parti paysan qui continua d’exister officiellement.

Le PCB introduisit le modèle communiste soviétique, appelé plus tard également « socialisme réel » ou « socialisme d’Etat », qui consistait dans le monopole du pouvoir détenu par le PCB, la suppression de la séparation des pouvoirs, la réunion des pouvoirs politique et économique via la nationalisation de l’industrie et la collectivisation de l’agriculture, l’imposition du marxisme-léninisme comme unique idéologie et la participation du pays au Conseil d’assistance économique mutuelle (COMECON) et au Pacte de Varsovie. La Bulgarie devint une partie du bloc de l’Est, un satellite de l’Union soviétique.

Après le XXe Congrès du Parti communiste d’Union soviétique, en 1956, où Nikita Khrouchtchev engagea la déstalinisation, la Bulgarie connut une évolution similaire. Todor Jivkov, représentant de la tendance nationale-communiste ou patriotique du PCB, devint Secrétaire général du Parti puis, en 1962, Premier ministre. Il essaya de suivre une « voie personnelle vers le socialisme » mais au sein du bloc de l’Est et de l’alliance avec l’Union soviétique. Pendant les 33 ans où il fut au pouvoir, le modèle soviétique ne fut certes pas abandonné, mais profondément modifié. Les camps de travail furent supprimés, les prisonniers politiques relâchés, les relations avec les pays occidentaux normalisées et la culture libéralisée. Lorsque ­Ludmila Jivkova était ministre de la culture, le pays connut un épanouissement culturel que l’on appela « printemps bulgare ». L’économie obtint d’importants succès : industrialisation du pays, importance des exportations, plein emploi, systèmes scolaire et sanitaire efficaces, dette extérieure peu élevée, niveau de vie modeste mais garanti que la majorité de la population n’a toujours pas retrouvé.

Certes, le régime rencontra, dans la seconde moitié des années 1980, de plus en plus de difficultés parce que l’Union soviétique ne voulait plus livrer d’énergie bon marché et que Jivkov ne s’entendait pas avec ­Gorbatchev au plan politique. L’héritage communiste (socialisme d’Etat) avait deux aspects : d’une part un Etat fort qui avait obtenu des résultats remarquables en économie et dans le domaine de la culture et d’autre part une nomenklatura qui s’efforçait de privatiser les moyens de production et dont est sorti l’essentiel de l’actuelle nouvelle classe.

La révolution de 1989 et la réorientation de l’élite

C’est le 10 novembre 1989, avec le renversement du régime national-communiste de ­Jivkov, que commença la période de transformation qui est quasiment achevée. Alors eut lieu un coup d’Etat de l’aile libérale, pro-occidentale et mondialiste du PCB dirigée par Andrei Loukanov et Petr Mladenov et soutenue par l’ambassade soviétique. Coup d’Etat grâce auquel les nationaux-communistes du Bureau politique du Comité central du PCB, avec l’aide de l’Allemagne et d’autres pays d’Europe, cherchèrent à promouvoir une évolution indépendante du pays, une économie de marché dirigée sur le modèle chinois. C’est Mikhaïl Gorbatchev et Alexandre Iakovlev, l’architecte de la perestroïka, qui, à Moscou, tirèrent les ficelles de cette révolution. L’ambassadeur américain à Sofia, Sol Polanski, était en permanence informé des événements par l’ambassadeur soviétique, le général du KGB Victor Sharapov, qui ne fut envoyé à Sofia qu’après 1988. Ce sont ces forces-là qui organisèrent les manifestations (« soulèvement des citoyens ») devant le Parlement mais elles n’étaient pas la cause de la révolution.

Pour les Bulgares et la totalité du bloc soviétique, le Sommet de Malte des 2 et 3 décembre 1989 fut décisif parce que Gorbatchev y avait « renoncé », au profit de George H.W. Bush, à l’Europe de l’Est et que les dirigeants de Sofia savaient qu’ils ne pourraient plus compter sur Moscou et étaient totalement livrés à eux-mêmes. Gorbatchev y reconnut « le droit pour chaque pays de se déterminer librement […] sans immixtion étrangère. » Bush déclara : « Nous sommes pour l’autodétermination » et son ministre des Affaires étrangères Baker ajouta que « la décision ne devait être prise que sur la base des « valeurs occidentales […] : ouverture, démocratie, pluralisme et marché libéralisé ».

Le nouveau président du Conseil d’Etat déclara lui-même quelques jours plus tard à Gorbatchev que ces pourparlers « étaient le signe d’un tournant de la politique mondiale ».

Le 16 novembre 1989 déjà, 6 jours après la chute de Jivkov, le nouveau Conseil des ministres organisait, sous la présidence de ­Loukanov, une discussion de deux jours avec des économistes américains, allemands, français et autrichiens, qui établirent un programme de réformes exhaustif assorti d’un calendrier précis de mesures à réaliser jusqu’à la fin de 1990. La Table ronde entre le gouvernement et l’opposition, qui avait été mise sur pied dans ce but par la direction du PCB et qui siégea de janvier à mars 1990, tomba d’accord pour renoncer au principe de rôle dirigeant du PCB (lequel principe fut rayé de la Constitution le 15 janvier), pour introduire une démocratie reposant sur le pluripartisme, les élections libres, l’abandon de l’idéologie, la séparation des pouvoirs et la liberté de la presse. Après 1989, la politique étrangère se modifia rapidement : elle abandonna son ancien attachement à l’Union soviétique pour adopter une position pro-occidentale. Le parti communiste, qui se rebaptisa Parti socialiste bulgare (PSB) était, en tant qu’unique parti de l’ancien bloc de l’Est, le seul en mesure de gagner les premières élections libres du 17 juin 1990 où il obtint 211 sièges au Parlement contre 144 pour l’Union des forces démocratiques (UFD). Mais cette dernière n’accepta pas sa défaite et organisa un mouvement de masse, première « révolution orange » dans un pays de l’Est. Des ména­gères munies de casseroles et des étudiants, financés par le National Endowment for Democracy, exigèrent l’annulation du résultat des élections. Le 6 juillet, le président Mladenov se retira, cédant son poste au chef de l’UFD Jeliu Jelev, qui se rendit en septembre déjà à Washington et adhéra à la coalition contre l’Irak (1re guerre du Golfe). Mais en dé­cembre, sous la pression de la rue, il dut également se retirer.

Projet néolibéral et naissance d’une nouvelle classe

Si l’actuel système politique « démocratique » repose essentiellement sur la « Table ronde » entre le PCB et l’UFD de 1990 de même que sur la Constitution du 17 juillet 1991, la naissance du « projet néolibéral », au sens socio-économique du terme, repose sur le document programmatique des économistes américains Richard W. Rahn et Ronald D. Utt de la Chambre du commerce américaine, qui, au début de 1990, furent chargés par le gouvernement Lukanov d’élaborer un projet pour la transformation économique de la Bulgarie. La nouvelle élite économique déclara qu’il n’y avait pas d’alternative à ce programme auquel un petit nombre de personnes seulement eurent accès et qui ne fut jamais publié. Plusieurs milieux et médias ont tenté d’étouffer tout débat à son sujet et d’empêcher le développement d’autres projets.

Le modèle socio-économique élaboré selon les principes de la révolution néolibérale présentait les caractéristiques suivantes :
- 1. Quasi-économie de marché, qui n’est pas orientée vers la production mais vers la consommation de ressources en constante diminution et est incapable d’assurer la reproduction matérielle, culturelle et humaine du peuple bulgare.
- 2. Démantèlement de l’Etat réduit à une superstructure bureaucratique dans les domaines financier, juridique et scolaire.
- 3. Liquidation des biens de l’Etat, destruction de l’industrie et constitution d’un capital privé de type oligarchique.
- 4. Assujettissement du pays au contrôle du capital international. Plus de 90% du capital des banques et de ce qui reste de l’industrie sont entre les mains de l’étranger.

La réforme fut contrôlée par le Fonds monétaire international (FMI) et par la Banque mondiale, qui accordent les crédits. Les crédits du FMI sont liés à des conditions ­politiques et ne furent accordés qu’à la condition que le gouvernement donne son aval à des réformes structurelles radicales et respecte scrupuleusement le calendrier de leur mise en œuvre. Pendant les 6 premières années suivant la révolution, aucun crédit du FMI ne fut versé en totalité car le gouvernement ne pouvait pas remplir les conditions. Le programme imposé à la Bulgarie était le même que celui que le FMI avait imposé aux pays d’Amérique latine et du tiers-monde et qu’on appelle aujourd’hui monétarisme ou néolibéralisme.

Une partie de l’ancienne élite communiste participa au programme et devint une partie du système financier international. Les nouveaux chefs d’entreprise bulgares acceptèrent la globalisation, également sous son aspect idéologique. Ils signèrent un accord étrange : ils soutenaient le nouvel ordre mondial en échange de l’assurance qu’ils n’auraient à rendre de comptes à personne sur l’origine de l’argent investi sur les marchés financiers. Le chroniqueur de la révolution de 1989 Petko Simeonov, membre de la délégation de l’UFD à la Table Ronde, a expliqué la transformation de l’élite de la manière suivante : « La nomenklatura s’est systématiquement transformée en une ‹bourgeoisie rouge›. […] Il n’y avait pas de classe (il ne s’agit pas d’individus) qui eût un plus grand intérêt à l’effondrement du communisme que la nomenklatura. La réforme donnerait une légitimité à la transformation de la propriété administrative en propriété privée et permettrait en même temps de manifester son efficacité et ses relations économiques. »

A vrai dire, le résultat ne fut pas la naissance d’une classe moyenne productive et créatrice mais d’une « élite dépendante de l’étranger » (Brzezinski), d’une classe de nouveaux riches achetés qui ne produisent rien et ne possèdent aucune culture à eux, une « bourgeoisie comprador » contrôlée par le FMI et la Banque mondiale, phénomène caractéristique de l’Amérique latine. Leurs enfants vont faire leurs études dans des universités prestigieuses en Angleterre ou aux Etats-Unis pour rentrer au pays avec une « nouvelle sensibilité ». La Bulgarie est en train de devenir un pays du tiers-monde.

La révolution orange de 1997

En 1994, le PSB, avec son jeune chef Jan Videnov, a gagné les élections et formé un gouvernement qui a tenté de défendre les intérêts nationaux et d’adopter une ligne indépendante en politique étrangère. Il voulait limiter les privatisations et maintenir des parties importantes de l’industrie étatique, conserver l’Etat-providence, mener une politique éducative et culturelle nationale et collaborer avec la Russie et la Chine. Là-dessus, l’occident cessa de collaborer avec le gouvernement et le FMI lui refusa le prêt sur lequel il comptait. Dans le courant de 1996, la situation économique empira et on en arriva à une crise provoquée artificiellement qui se manifesta par une forte inflation et une pénurie alimentaire.

En janvier 1997, le gouvernement, boycotté par l’occident, fut renversé à la suite de plusieurs semaines de manifestations estudiantines sur le modèle de celles de Belgrade (qui, à vrai dire, n’eurent là de succès qu’en 2000) et également par des adversaires néolibéraux du Comité central du PCB, et remplacé, en février 1997, par un « cabinet de fonctionnaires » nommé par le président Petar Stoyanov, bien que le PCB ait encore été majoritaire au Parlement.

Il s’agissait en réalité d’un coup d’Etat déguisé, une deuxième « révolution orange », qui devenait nécessaire pour corriger la ligne politique et amener au pouvoir un gouvernement favorable à la globalisation et aux Etats-Unis. Les élections d’avril 1997 apportèrent la victoire attendue de l’UFD qui était cependant déjà au pouvoir à travers le « cabinet de fonctionnaires ». Le changement de gouvernement fut salué avec joie par l’OTAN, l’UE et le FMI car la nouvelle direction acceptait l’idée que la crise ne pouvait pas être surmontée sans l’aide de l’étranger. Mais le résultat ne fut pas un nouvel ordre mais un chaos qui dure encore.

Le gouvernement suivant, celui d’Ivan Kostov (1997 à 2001) apporta un nouveau changement radical, une « vraie transition » (Richard Crampton), c’est-à-dire une thérapie de choc dans tous les domaines. La politique économique reposait fondamentalement sur la privatisation massive à tout prix sur laquelle insistait le FMI. Le résultat, après 4 ans de gouvernement Kostov, fut la privatisation de biens publics d’une valeur de 30 milliards de leva (15 milliards d’euros) qui ne rapporta que 2 milliards d’euros au Trésor public et fit des millions de chômeurs.

Le « gouvernement fort » de Kostov n’avait pas de programme à lui, il ne faisait qu’exécuter les directives du FMI qui s’était installé dans des bureaux de la Banque nationale bulgare et sans l’accord duquel pas une seule ligne du budget national ne pouvait être modifiée. Le système financier ne fut cependant pas stabilisé par un essor économique réel mais par l’introduction d’un conseil monétaire (currency board) et par l’arrimage du lev au mark (à l’euro). Ainsi, le système financier bulgare et les politiques économique et sociale devinrent totalement dépendantes des institutions financières internationales.

Le gouvernement suivant de Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha (rebaptisé Saxecobourgotski) poursuivit l’essentiel de cette politique. Lors des élections législatives du 17 juin 2001, le Mouvement national Siméon II (MNSS), sous la direction de l’ex-roi, représentait le groupe parlementaire le plus important, mais à peine une année après, la vague de sympathie avait reflué car rien n’était resté des promesses de nouvelle politique économique et sociale. La raison principale du retour du nouveau gouvernement à la politique pratiquée jusque-là fut la vive critique du FMI qui, dans les négociations sur les crédits, insista sur le respect des conditionnalités.

La population dut s’accommoder de la stagnation des revenus qui, à la fin des années 1990, étaient descendus à 70% du niveau de 1989. Aussi la moitié environ de la population dépendait-elle plus ou moins de la production alimentaire domestique. Mais malgré cela, le FMI imposa une adaptation des prix de l’énergie au niveau du marché mondial, ce qui entraîna un renchérissement de 30%.

Nouvelle rééducation

Le programme des deux économistes américains Rahn et Utt prévoyait également l’abandon des valeurs nationales et de la conscience nationale par les médias, l’école et les ONG et leur remplacement par des « valeurs universelles ».

La Fondation Société ouverte de George Soros et sa filiale Culture ouverte ont joué un rôle important dans la propagation des idées de libéralisme et de mondialisation. Dans les années qui ont suivi l’effondrement de l’Union soviétique, la Fondation a investi plus d’argent que le gouvernement bulgare dans l’école et la culture. La Fondation s’était fixé pour objectif de réformer l’école dans le sens de la globalisation et d’appliquer les exigences de la Banque mondiale.

La Fondation Free and Democratic Bulgaria du Bulgare en exil John Dimitri Panitza, qui collaborait avec la Fondation du financier de Wall Street John Train et l’agent de la CIA Michael Ledeen, joua également un rôle important. Le 10 février 1998, le président Bill Clinton et le président bulgare Petar ­Stoyanov déclarèrent que l’école était un des domaines de collaboration les plus importants. Ils tombèrent d’accord pour développer un nouveau programme scolaire afin de promouvoir les « valeurs démocratiques ». Pendant la campagne électorale de janvier 1997, Ivan Kostov déclara qu’il s’agissait d’un « choix de civilisation », que la Bulgarie devait opter pour la Russie ou pour l’Amérique. La tentative de remplacer l’écriture cyrillique par l’écriture latine et de scinder l’Eglise orthodoxe en deux tendances, une prorusse et une prooccidentale, visaient le même objectif. Aujourd’hui encore, il considère que son principal mérite est d’avoir libéré la Bulgarie de l’influence russe.

Un produit phare du nouveau système scolaire est l’université américaine de ­Blagoevgrad, qui a été ouverte en 1991 et compte aujourd’hui quelque 1000 étudiants venant de 25 pays. Les 70 professeurs, qui ont des contrats d’une année, viennent avant tout des Etats-Unis. Cet établissement a été fondé par l’université du Maine avec le soutien de la Fondation Soros, de la Fondation John-Dimitri Panitza et d’autres organisations américaines, et aligné sur les universités bulgares par décret du Parlement.

Le monopole de l’Etat sur l’école a été aboli et remplacé par des principes d’économie de marché. A côté du secteur étatique, un secteur privé est né qui compte aujourd’hui quelque 130 écoles privées réclamant des frais de scolarité ou des droits d’inscription, de même que des écoles étrangères financées par des organisations occidentales. Le système de valeurs traditionnel, qui datait de l’époque de la renaissance nationale et mettait l’accent sur l’esprit de communauté et de solidarité, a fait place à l’individualisme et au consumérisme. En 1985, 108 000 jeunes terminaient des études secondaires alors qu’ils n’étaient plus que 50 000 en 2005. Quelque 100 000 enfants ne vont pas du tout à l’école aujourd’hui. Ces dernières années, un quart des élèves ont quitté l’école avant la fin de la scolarité obligatoire.

Montée en force du Parti turc et rôle joué par la Turquie

Sous la pression de l’UE, le Parlement de l’UE a ratifié, le 18 février 1999, la Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la protection des minorités que le gouvernement Kostov avait déjà signée le 9 octobre 1997. La loi, qui accorde des droits étendus aux minorités nationales, n’est pas conforme à la Constitution bulgare de 1991 qui, à son article 2-1, définit la Bulgarie comme un « Etat unitaire à autogestion locale. Les formations territoriales autonomes n’y sont pas admises. » L’article 2-2 stipule que « l’intégrité territoriale de la République de Bulgarie est inviolable. »

La notion d’Etat unitaire et centraliste a une tradition qui remonte à la fondation de l’Etat bulgare moderne de 1878, lorsqu’une minorité turque importante resta dans le Sud et le Nord-Ouest du pays. Elle compte aujourd’hui officiellement 747 000 personnes, à quoi on peut ajouter quelque 250 000 Bulgares musulmans, les Pomaques des Rhodopes. La Bulgarie a presque toujours mené une politique d’intégration des minorités (à l’exception des premières années de la démocratie populaire, de 1948 à 1956, pendant lesquelles les Turcs ont joui de privilèges particuliers) parce qu’on avait peur d’un mouvement sécessionniste comme à Chypre et au Kosovo.

Après la signature de la Convention-cadre, le parti turc, le Mouvement pour les droits et les libertés (MDL), formula encore d’autres revendications. Lors de la conférence nationale du MDL le 29 janvier 2000, le président du parti Achmed Dogan proposa de modifier la Constitution et de définir la Bulgarie, à l’article premier, comme un Etat multiethnique ou multinational. Les Turcs devaient être reconnus, à côté du groupe slavo-bulgare, comme le second groupe ethnique constitutif de la nation.

C’est dans ce contexte que le MDL, parti gouvernemental depuis 2001, formula le slogan « Vers l’Europe par le Bosphore ». Membre de l’OTAN, la Turquie joue effectivement un rôle particulier en tant que puissance protectrice de la minorité turque et également en tant que puissance économique qui a aujourd’hui déjà une grande influence sur l’économie bulgare. Les fondamentalistes islamiques (wahhabites) exercent, à travers leurs émissaires, leur influence sur les musulmans bulgares (Pomaques) et cela en opposition au MDL qui ne tient pas à partager son pouvoir avec les religieux islamiques.

L’influence grandissante du MDL se traduit dans les chiffres suivants : lors des élections de 1994, le MDL a obtenu 283 094 voix (5,44%) et 15 sièges, en 1997, il récoltait déjà 323 429 voix (7,6%) et 19 sièges, en 2005, 467 400 voix (14,17%) et 34 sièges et lors des élections européennes de 2007, 382 000 voix (20,2%).

Rôle de premier plan des Etats-Unis

L’influence des Etats-Unis est décisive depuis 1989, mais surtout depuis le tournant de 1997. Dans les ministères, à la Banque nationale, dans l’Armée travaillent des conseillers américains et des fondations américaines soutiennent les médias et les partis politiques. Les Forces armées bulgares ont, depuis 1992, participé à 10 engagements à l’étranger sous le commandement de l’OTAN, avant tout en ex-Yougoslavie, mais également en Géorgie, au Tadjikistan, en Angola, en Ethiopie et en Afghanistan. Finalement, en 2004, la Bulgarie a adhéré à l’OTAN et a envoyé un bataillon d’infanterie en Irak en soutien de l’opération « Liberté immuable ». Les nouvelles bases militaires américaines de Bulgarie et de Roumanie sont utiles dans la mesure où la mer Noire est « la porte d’entrée au Moyen-Orient » (Bruce Jackson, directeur du Projet pour les démocraties transnationales). Dans leur essai « La mer Noire et les limites de la liberté », le Sous-secrétaire d’Etat Ronald Asmus et Bruce Jackson écrivent : « La région de la mer Noire se trouve à l’épicentre de l’important défi stratégique consistant à étendre la stabilité à un espace européen au sens large et, au-delà, à la région du Proche et du Moyen-Orient. […] Le bassin de la mer Noire est de plus en plus considéré dans une autre perspective : au lieu d’être à la périphérie de l’Europe, cette région apparaît comme une composante centrale de l’arrière-pays de l’Occident. »

En avril 2006, les Etats-Unis ont conclu avec la Bulgarie un accord de stationnement qui leur donne le droit d’utiliser les quatre bases de Bezmer, Graf Ignatievo, Novo Selo et Aitos pour des interventions dans des pays tiers sans consulter Sofia. Les membres de l’Armée américaine jouissent de l’immunité totale. La base aérienne de Bezmer est considérée par la revue stratégique Foreign Policy comme l’une des six plus importantes bases américaines au monde.

En 2006 ont eu lieu dans les Balkans des mouvements de troupes d’importance géopolitique. Les attaques du Liban par Israël ont augmenté les activités militaires dans cette région qui consistent actuellement en une mobilisation de l’armée de l’air. « La Bulgarie et la Roumanie sont des alliées des Etats-Unis rompues à la guerre […] Ce sont des partenaires estimées dans la guerre globale contre le terrorisme », a déclaré le général David McKiernan, commandant de l’Armée américaine en Europe. Cette Armée effectue dans les Balkans, avec les membres de l’OTAN que sont la Roumanie et la Bulgarie, des manœuvres et des opérations de défense mal connues. L’opération « Immediate Response » s’est terminée en juillet 2006 et l’opération « Viper Lance » en septembre 2006.

Le colonialisme démocratique de l’UE

La Bulgarie a commencé ses négociations avec l’UE en 2000, lesquelles ont conduit, en avril 2005, à la signature de l’accord d’adhésion. Cette adhésion est toutefois soumise à des conditions. Dans son dernier rapport de monitoring de septembre 2006, la Commission européenne demande de nouveaux progrès dans la réforme de la justice et dans la lutte contre la corruption et le crime organisé. C’est pourquoi des structures propres à l’UE ont été créées pour la surveillance dans ces domaines. Parallèlement à l’accord d’adhésion, en mai 2005, le Parlement a adopté le Traité constitutionnel européen sans débat (lequel n’aurait guère été possible car il n’existait pour ainsi dire aucun exemplaire du Traité) et sans que l’opinion en ait été informée. La question se pose de savoir si la Commission va longtemps accepter dans l’UE un Etat de type latino-américain.

L’UE n’a rien fait contre les privatisations sauvages. Au contraire, elle a souvent reproché à la Bulgarie le fait qu’elles n’allaient pas assez loin et n’étaient pas assez rapides. La centrale nucléaire de Kozloduj a dû, malgré sa remise en état, à la demande de l’UE, par des firmes internationales, arrêter ses blocs de réacteur III et IV, qui ont coûté 10 milliards d’euros, ce qui a fait passer la dépendance énergétique du pays de 48% à 60%.

La Présidence allemande de l’UE a déclaré que la région de la mer Noire, les relations avec la Russie et l’accès à l’Asie centrale riche en gaz étaient une priorité de l’UE. Bruxelles a des projets de réorganisation du bassin de la mer Noire. La Russie suit avec méfiance les activités de coopération dans cette région et veut faire échouer le projet de gazoduc Nabucco grâce à un contre-projet. L’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’OTAN et celle de la Turquie à l’UE porteraient à son comble la division politique de la région. L’UE a fondé en octobre 1985 une communauté énergétique UE-Europe du Sud-Est si bien qu’un cadre juridique a été créé pour un marché énergétique intégré dans le Sud-Est de l’Europe. L’accord concerne le gaz naturel et l’électricité. Les signataires sont, outre l’UE, neuf pays du Sud-Est de l’Europe, dont la Bulgarie. Grâce à de nouveaux gazoducs et l’adaptation aux règles et aux normes de l’UE, le Sud-Est de l’Europe va devenir une importante région de transit du gaz entre l’Asie centrale, la mer Caspienne, le bassin de la mer Noire, le Proche-Orient et l’UE.

Résultats économiques et sociaux précaires de la « transition »

La thérapie de choc de la première moitié des années 1990 a conduit à la dissolution de la direction économique, à la déstabilisation du système financier, au délabrement des infrastructures nationales et à l’effondrement de la production et du potentiel scientifique et technique. A la suite des privatisations, les capacités productives du pays ont été anéanties par des investisseurs incompétents ou mal intentionnés. La dissolution précipitée des coopératives de production agricole (TKZS) et la restitution des terres aux anciens propriétaires ou à leurs descendants ont également rendu l’agriculture incapable de fonctionner.

La Bulgarie peut aujourd’hui faire état d’une situation économique dont la Commission européenne de Bruxelles est officiellement satisfaite. En 2005, l’augmentation du PIB était de 5,5%, le PIB par habitant équivalait, en parité du pouvoir d’achat, à 9600 dollars (Etats-Unis : 30100 dollars), les prix à la consommation avaient augmenté de 5,5% (2006 : 5%), le taux de chômage était officiellement de 9,9% (UE : 8%) et la dette extérieure se montait à 15,3 milliards de dollars.

Mais la croissance économique n’a pas d’impact sur le revenu de la grande majorité de la population, parce que seule une minorité en profite. Le salaire minimum est aujourd’hui de 77 euros, le salaire moyen d’environ 150 euros et la moitié de la population vit avec 2 euros par jour. Le PIB est essentiellement obtenu grâce aux services alors que l’industrie n’y contribue qu’à raison de 27% et l’agriculture de 10%. Même en 2005, le PIB atteignait seulement 93% de sa valeur de 1989. Au classement mondial, la Bulgarie occupait, en 1989, la 26e place, mais en 2005, elle ne se situait plus qu’au 86e rang. A cause de cette mauvaise situation économique, 288 000 personnes – 7,7% de la population – ont quitté le pays entre 1989 et 2005 pour émigrer à l’Ouest, la plupart ­d’entre elles dans l’intention d’y rester définitivement. Si l’on ajoute à cela le fort recul démographique, la Bulgarie a perdu pendant cette période 1 185 000 habitants, soit 13,2% de sa population. Ainsi, la population est passée, entre 1989 et 2005, de près de 9 millions à 7,8 millions.

Une caractéristique de l’économie bulgare consiste dans la persistance d’une économie souterraine qui remonte aux dernières années du régime communiste lorsque les activités privées étaient déjà autorisées. Selon une estimation, environ 30% de toutes les entre­prises de la production et des services travaillent au noir, c’est-à-dire cachent la totalité ou une partie de leurs activités au gouvernement. La raison en est qu’elles échappent ainsi à l’impôt sur les salaires, qui est élevé, et aux procédures bureaucratiques d’enregistrement des entreprises. Selon la même source, le taux réel de chômage est de 18,6%.

Les détracteurs du « projet néolibéral » indiquent qu’aujourd’hui, à la suite des privatisations chaotiques des dernières années, la société bulgare est extrêmement polarisée et qu’une nouvelle oligarchie de 200 à 250 millionnaires contrôle toute l’économie. A cela s’ajoute une nouvelle « bourgeoisie comprador » qui représente 20% de la population, les « gagnants de la transformation », alors que les 80% restants, les « perdants », appelés ­luzeri, vivent dans la pauvreté.

« Ivan Kostov a probablement été la meilleure greffe (priskada) du PCB/PSB sur la racine des forces démocratiques. Il a été formé et mobilisé pour liquider complètement les fondements de la démocratie bulgare. Après l’assassinat de Lukanov, en 1996, il se sentait plus libre, plus indépendant et unique chef tout-puissant de l’Union des forces démocratiques. »

Résistance du peuple bulgare

Les partis « démocratiques » se sont accordés sur deux choses – la démocratie et l’économie de marché – et font tout, par le biais des médias, pour empêcher toute alternative. Mais ils peuvent de moins en moins compter sur l’assentiment du peuple. Cela apparaît déjà dans les taux de participation qui diminuent depuis 1990 presque à chaque élection : 1990 : 90%, 1991 : 80%, 1994 : 75%, 1997 : 58%, 2001 : 67%, 2005 : 54%, 2006 (élections présidentielles) : 42,5% et 2007 (élections européennes) : 28,6%.

Depuis quelques années, on assiste à des tentatives de renouveau culturel alors que depuis 1989, on ne parlait que d’économie et d’investissements. La fréquentation des théâtres, des salles de concert, des musées et des librairies augmente. On célèbre de nouveau des fêtes nationales comme celle des saints Cyrille et Méthode le 24 mai avec des drapeaux et des danses populaires, et le nombre des mariages religieux augmente.

Depuis juin 2005, il existe un parti national, la coalition Ataka (Attaque) qui regroupe divers groupements patriotiques et a obtenu aux élections législatives de 2005 8,1% des voix et 21 sièges. Le Parti socialiste bulgare (PSB) a engrangé 31% des voix et est devenu le parti le plus fort, le Mouvement national Siméon II, 19% et le Parti turc 14,5%. Les voix obtenues par Ataka provenaient aussi bien du PSB que du parti de l’ex-tsar. Lors des élections législatives du 22 octobre 2006, le candidat d’Ataka Volen Siderov a obtenu 597 000 voix (21,5%) et lors du scrutin de ballottage contre le titulaire de la fonction Georgi Prvanov, une semaine plus tard, 650 000 voix (24%). Lors des élections européennes du 20 mai, Ataka a recueilli 14% des voix. Si les nationalistes sont entrés au Parlement, c’est avant tout en raison de la situation économique et sociale catastrophique dont souffre la majorité du peuple et du sentiment que les choses ne vont pas s’arranger.

La revendication clé d’Ataka est : « Rendons la Bulgarie aux Bulgares ! ». Le programme d’Ataka comporte 20 principes, dont les suivants : unité de la nation bulgare, indépendamment de la religion et de la langue, transfert de l’économie aux Bulgares, révision des privatisations criminelles, lutte contre la catastrophe démographique, sortie de l’OTAN et proclamation de la neutralité, arrêt de la collaboration avec le FMI et la Banque mondiale et confiscation des biens acquis illégalement.

Cependant la coalition Ataka a éclaté peu après les élections en trois partis – Ataka, dirigé par Volen Siderov, Zora (Aurore) dirigé par Min o min ev et Zaštita (Protection) – plus quelques députés indépendants. Min o Min ev est la figure centrale d’un nouveau front unitaire national socialiste et prorusse. La crise de la société bulgare s’aggrave. Une situation à la hongroise menace, c’est-à-dire un soulèvement populaire contre la nouvelle classe qui s’éloigne de plus en plus du peuple et n’est plus en mesure de gouverner le pays, ce qui pourrait conduire à un régime autoritaire soutenu par l’UE. Un homme offre une alternative au gouvernement de coalition actuel : le général Boïko Borisov, maire de Sofia, ancien Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, qui, avec son nouveau parti GERB (Les citoyens pour le développement européen de la Bulgarie – le sigle est également un nom signifiant « armoiries ») et le soutien massif de milieux néoconservateurs européens, promet un Etat fort et la lutte contre la corruption. Le 20 mai dernier, le GERB, qui se présentait pour la première fois, a obtenu 21,7% des voix et est devenu le parti le plus important, devançant le PSB.

La Bulgarie a besoin aujourd’hui d’une nouvelle théorie de la transformation qui repose sur les traditions nationales et sur la critique internationale du système libéral global. Il s’agit notamment de rétablir le système de valeurs national, de rénover l’identité culturelle et de reconstruire l’Etat souverain qui est seul en mesure de garantir l’existence de la nation bulgare au XXIe siècle.



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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 08:03
LA BULGARIE POLITIQUE.: RAPPEL HISTORIQUE et REALITE A CE JOUR.

Depuis le 1er janvier 2007, la Bulgarie est, avec la Roumanie, le dernier pays entré dans l’UE et le gouvernement bulgare a organisé une grande cérémonie au cours de laquelle il ne s’est pas seulement félicité de son succès mais a qualifié l’adhésion d’événement historique important parce que le pays a enfin trouvé sa place en Europe. L’UE a également organisé une cérémonie à Bruxelles à laquelle les Premiers ministres de Bulgarie et de Roumanie ont été invités. Cependant ceux qui connaissent bien l’histoire se souviennent que l’adhésion du pays aux forces de l’Axe en 1941 et au bloc de l’Est après la Seconde Guerre mondiale avaient également été fêtées et considérées, avec des arguments similaires, comme des nécessités historiques. Le vrai visage de la « transition », comme on l’appelle en Bulgarie, est complètement occulté par les médias bulgares et internationaux. […] Nous allons nous intéresser aux conséquences de cette politique pour la Bulgarie et cela n’est possible que si l’on tient compte de l’histoire, avant tout de l’ère communiste et de la période de transformation à partir de 1989. L’évolution politique de 1989 à aujourd’hui ne doit pas être envisagée seulement en tant qu’évolution intérieure de la Bulgarie mais dans le contexte de la politique internationale.

L’héritage ambivalent de la république populaire

Depuis la révolution de 1989, tous les gouvernements ont expliqué les difficultés du pays dans les domaines politique, économique et culturel par le lourd héritage du communisme. Il s’agit là d’un prétexte destiné à détourner l’attention des erreurs des gouvernements mais on ne peut pas comprendre le processus de transformation si l’on ne connaît pas le système précédent, qui devait être surmonté.

Le Parti communiste bulgare (PCB) a régné sur le pays depuis le 9 septembre 1944 lorsque la Wehrmacht a quitté la Bulgarie et que l’Armée rouge a passé le Danube. A l’époque, le Front patriotique prit le pouvoir et forma un gouvernement de coalition qui dura environ trois ans. Dès le début, les communistes y représentaient la force dominante parce que le pays, lors des conférences de Moscou (octobre 1944) et de Yalta (février 1945), avait été affecté à la zone d’influence russe. A la fin de 1947, à la suite du début de la guerre froide et du partage du monde en deux camps, le PCB établit la dictature à laquelle se soumit également le Parti paysan qui continua d’exister officiellement.

Le PCB introduisit le modèle communiste soviétique, appelé plus tard également « socialisme réel » ou « socialisme d’Etat », qui consistait dans le monopole du pouvoir détenu par le PCB, la suppression de la séparation des pouvoirs, la réunion des pouvoirs politique et économique via la nationalisation de l’industrie et la collectivisation de l’agriculture, l’imposition du marxisme-léninisme comme unique idéologie et la participation du pays au Conseil d’assistance économique mutuelle (COMECON) et au Pacte de Varsovie. La Bulgarie devint une partie du bloc de l’Est, un satellite de l’Union soviétique.

Après le XXe Congrès du Parti communiste d’Union soviétique, en 1956, où Nikita Khrouchtchev engagea la déstalinisation, la Bulgarie connut une évolution similaire. Todor Jivkov, représentant de la tendance nationale-communiste ou patriotique du PCB, devint Secrétaire général du Parti puis, en 1962, Premier ministre. Il essaya de suivre une « voie personnelle vers le socialisme » mais au sein du bloc de l’Est et de l’alliance avec l’Union soviétique. Pendant les 33 ans où il fut au pouvoir, le modèle soviétique ne fut certes pas abandonné, mais profondément modifié. Les camps de travail furent supprimés, les prisonniers politiques relâchés, les relations avec les pays occidentaux normalisées et la culture libéralisée. Lorsque ­Ludmila Jivkova était ministre de la culture, le pays connut un épanouissement culturel que l’on appela « printemps bulgare ». L’économie obtint d’importants succès : industrialisation du pays, importance des exportations, plein emploi, systèmes scolaire et sanitaire efficaces, dette extérieure peu élevée, niveau de vie modeste mais garanti que la majorité de la population n’a toujours pas retrouvé.

Certes, le régime rencontra, dans la seconde moitié des années 1980, de plus en plus de difficultés parce que l’Union soviétique ne voulait plus livrer d’énergie bon marché et que Jivkov ne s’entendait pas avec ­Gorbatchev au plan politique. L’héritage communiste (socialisme d’Etat) avait deux aspects : d’une part un Etat fort qui avait obtenu des résultats remarquables en économie et dans le domaine de la culture et d’autre part une nomenklatura qui s’efforçait de privatiser les moyens de production et dont est sorti l’essentiel de l’actuelle nouvelle classe.

La révolution de 1989 et la réorientation de l’élite

C’est le 10 novembre 1989, avec le renversement du régime national-communiste de ­Jivkov, que commença la période de transformation qui est quasiment achevée. Alors eut lieu un coup d’Etat de l’aile libérale, pro-occidentale et mondialiste du PCB dirigée par Andrei Loukanov et Petr Mladenov et soutenue par l’ambassade soviétique. Coup d’Etat grâce auquel les nationaux-communistes du Bureau politique du Comité central du PCB, avec l’aide de l’Allemagne et d’autres pays d’Europe, cherchèrent à promouvoir une évolution indépendante du pays, une économie de marché dirigée sur le modèle chinois. C’est Mikhaïl Gorbatchev et Alexandre Iakovlev, l’architecte de la perestroïka, qui, à Moscou, tirèrent les ficelles de cette révolution. L’ambassadeur américain à Sofia, Sol Polanski, était en permanence informé des événements par l’ambassadeur soviétique, le général du KGB Victor Sharapov, qui ne fut envoyé à Sofia qu’après 1988. Ce sont ces forces-là qui organisèrent les manifestations (« soulèvement des citoyens ») devant le Parlement mais elles n’étaient pas la cause de la révolution.

Pour les Bulgares et la totalité du bloc soviétique, le Sommet de Malte des 2 et 3 décembre 1989 fut décisif parce que Gorbatchev y avait « renoncé », au profit de George H.W. Bush, à l’Europe de l’Est et que les dirigeants de Sofia savaient qu’ils ne pourraient plus compter sur Moscou et étaient totalement livrés à eux-mêmes. Gorbatchev y reconnut « le droit pour chaque pays de se déterminer librement […] sans immixtion étrangère. » Bush déclara : « Nous sommes pour l’autodétermination » et son ministre des Affaires étrangères Baker ajouta que « la décision ne devait être prise que sur la base des « valeurs occidentales […] : ouverture, démocratie, pluralisme et marché libéralisé ».

Le nouveau président du Conseil d’Etat déclara lui-même quelques jours plus tard à Gorbatchev que ces pourparlers « étaient le signe d’un tournant de la politique mondiale ».

Le 16 novembre 1989 déjà, 6 jours après la chute de Jivkov, le nouveau Conseil des ministres organisait, sous la présidence de ­Loukanov, une discussion de deux jours avec des économistes américains, allemands, français et autrichiens, qui établirent un programme de réformes exhaustif assorti d’un calendrier précis de mesures à réaliser jusqu’à la fin de 1990. La Table ronde entre le gouvernement et l’opposition, qui avait été mise sur pied dans ce but par la direction du PCB et qui siégea de janvier à mars 1990, tomba d’accord pour renoncer au principe de rôle dirigeant du PCB (lequel principe fut rayé de la Constitution le 15 janvier), pour introduire une démocratie reposant sur le pluripartisme, les élections libres, l’abandon de l’idéologie, la séparation des pouvoirs et la liberté de la presse. Après 1989, la politique étrangère se modifia rapidement : elle abandonna son ancien attachement à l’Union soviétique pour adopter une position pro-occidentale. Le parti communiste, qui se rebaptisa Parti socialiste bulgare (PSB) était, en tant qu’unique parti de l’ancien bloc de l’Est, le seul en mesure de gagner les premières élections libres du 17 juin 1990 où il obtint 211 sièges au Parlement contre 144 pour l’Union des forces démocratiques (UFD). Mais cette dernière n’accepta pas sa défaite et organisa un mouvement de masse, première « révolution orange » dans un pays de l’Est. Des ména­gères munies de casseroles et des étudiants, financés par le National Endowment for Democracy, exigèrent l’annulation du résultat des élections. Le 6 juillet, le président Mladenov se retira, cédant son poste au chef de l’UFD Jeliu Jelev, qui se rendit en septembre déjà à Washington et adhéra à la coalition contre l’Irak (1re guerre du Golfe). Mais en dé­cembre, sous la pression de la rue, il dut également se retirer.

Projet néolibéral et naissance d’une nouvelle classe

Si l’actuel système politique « démocratique » repose essentiellement sur la « Table ronde » entre le PCB et l’UFD de 1990 de même que sur la Constitution du 17 juillet 1991, la naissance du « projet néolibéral », au sens socio-économique du terme, repose sur le document programmatique des économistes américains Richard W. Rahn et Ronald D. Utt de la Chambre du commerce américaine, qui, au début de 1990, furent chargés par le gouvernement Lukanov d’élaborer un projet pour la transformation économique de la Bulgarie. La nouvelle élite économique déclara qu’il n’y avait pas d’alternative à ce programme auquel un petit nombre de personnes seulement eurent accès et qui ne fut jamais publié. Plusieurs milieux et médias ont tenté d’étouffer tout débat à son sujet et d’empêcher le développement d’autres projets.

Le modèle socio-économique élaboré selon les principes de la révolution néolibérale présentait les caractéristiques suivantes :
- 1. Quasi-économie de marché, qui n’est pas orientée vers la production mais vers la consommation de ressources en constante diminution et est incapable d’assurer la reproduction matérielle, culturelle et humaine du peuple bulgare.
- 2. Démantèlement de l’Etat réduit à une superstructure bureaucratique dans les domaines financier, juridique et scolaire.
- 3. Liquidation des biens de l’Etat, destruction de l’industrie et constitution d’un capital privé de type oligarchique.
- 4. Assujettissement du pays au contrôle du capital international. Plus de 90% du capital des banques et de ce qui reste de l’industrie sont entre les mains de l’étranger.

La réforme fut contrôlée par le Fonds monétaire international (FMI) et par la Banque mondiale, qui accordent les crédits. Les crédits du FMI sont liés à des conditions ­politiques et ne furent accordés qu’à la condition que le gouvernement donne son aval à des réformes structurelles radicales et respecte scrupuleusement le calendrier de leur mise en œuvre. Pendant les 6 premières années suivant la révolution, aucun crédit du FMI ne fut versé en totalité car le gouvernement ne pouvait pas remplir les conditions. Le programme imposé à la Bulgarie était le même que celui que le FMI avait imposé aux pays d’Amérique latine et du tiers-monde et qu’on appelle aujourd’hui monétarisme ou néolibéralisme.

Une partie de l’ancienne élite communiste participa au programme et devint une partie du système financier international. Les nouveaux chefs d’entreprise bulgares acceptèrent la globalisation, également sous son aspect idéologique. Ils signèrent un accord étrange : ils soutenaient le nouvel ordre mondial en échange de l’assurance qu’ils n’auraient à rendre de comptes à personne sur l’origine de l’argent investi sur les marchés financiers. Le chroniqueur de la révolution de 1989 Petko Simeonov, membre de la délégation de l’UFD à la Table Ronde, a expliqué la transformation de l’élite de la manière suivante : « La nomenklatura s’est systématiquement transformée en une ‹bourgeoisie rouge›. […] Il n’y avait pas de classe (il ne s’agit pas d’individus) qui eût un plus grand intérêt à l’effondrement du communisme que la nomenklatura. La réforme donnerait une légitimité à la transformation de la propriété administrative en propriété privée et permettrait en même temps de manifester son efficacité et ses relations économiques. »

A vrai dire, le résultat ne fut pas la naissance d’une classe moyenne productive et créatrice mais d’une « élite dépendante de l’étranger » (Brzezinski), d’une classe de nouveaux riches achetés qui ne produisent rien et ne possèdent aucune culture à eux, une « bourgeoisie comprador » contrôlée par le FMI et la Banque mondiale, phénomène caractéristique de l’Amérique latine. Leurs enfants vont faire leurs études dans des universités prestigieuses en Angleterre ou aux Etats-Unis pour rentrer au pays avec une « nouvelle sensibilité ». La Bulgarie est en train de devenir un pays du tiers-monde.

La révolution orange de 1997

En 1994, le PSB, avec son jeune chef Jan Videnov, a gagné les élections et formé un gouvernement qui a tenté de défendre les intérêts nationaux et d’adopter une ligne indépendante en politique étrangère. Il voulait limiter les privatisations et maintenir des parties importantes de l’industrie étatique, conserver l’Etat-providence, mener une politique éducative et culturelle nationale et collaborer avec la Russie et la Chine. Là-dessus, l’occident cessa de collaborer avec le gouvernement et le FMI lui refusa le prêt sur lequel il comptait. Dans le courant de 1996, la situation économique empira et on en arriva à une crise provoquée artificiellement qui se manifesta par une forte inflation et une pénurie alimentaire.

En janvier 1997, le gouvernement, boycotté par l’occident, fut renversé à la suite de plusieurs semaines de manifestations estudiantines sur le modèle de celles de Belgrade (qui, à vrai dire, n’eurent là de succès qu’en 2000) et également par des adversaires néolibéraux du Comité central du PCB, et remplacé, en février 1997, par un « cabinet de fonctionnaires » nommé par le président Petar Stoyanov, bien que le PCB ait encore été majoritaire au Parlement.

Il s’agissait en réalité d’un coup d’Etat déguisé, une deuxième « révolution orange », qui devenait nécessaire pour corriger la ligne politique et amener au pouvoir un gouvernement favorable à la globalisation et aux Etats-Unis. Les élections d’avril 1997 apportèrent la victoire attendue de l’UFD qui était cependant déjà au pouvoir à travers le « cabinet de fonctionnaires ». Le changement de gouvernement fut salué avec joie par l’OTAN, l’UE et le FMI car la nouvelle direction acceptait l’idée que la crise ne pouvait pas être surmontée sans l’aide de l’étranger. Mais le résultat ne fut pas un nouvel ordre mais un chaos qui dure encore.

Le gouvernement suivant, celui d’Ivan Kostov (1997 à 2001) apporta un nouveau changement radical, une « vraie transition » (Richard Crampton), c’est-à-dire une thérapie de choc dans tous les domaines. La politique économique reposait fondamentalement sur la privatisation massive à tout prix sur laquelle insistait le FMI. Le résultat, après 4 ans de gouvernement Kostov, fut la privatisation de biens publics d’une valeur de 30 milliards de leva (15 milliards d’euros) qui ne rapporta que 2 milliards d’euros au Trésor public et fit des millions de chômeurs.

Le « gouvernement fort » de Kostov n’avait pas de programme à lui, il ne faisait qu’exécuter les directives du FMI qui s’était installé dans des bureaux de la Banque nationale bulgare et sans l’accord duquel pas une seule ligne du budget national ne pouvait être modifiée. Le système financier ne fut cependant pas stabilisé par un essor économique réel mais par l’introduction d’un conseil monétaire (currency board) et par l’arrimage du lev au mark (à l’euro). Ainsi, le système financier bulgare et les politiques économique et sociale devinrent totalement dépendantes des institutions financières internationales.

Le gouvernement suivant de Siméon de Saxe-Cobourg-Gotha (rebaptisé Saxecobourgotski) poursuivit l’essentiel de cette politique. Lors des élections législatives du 17 juin 2001, le Mouvement national Siméon II (MNSS), sous la direction de l’ex-roi, représentait le groupe parlementaire le plus important, mais à peine une année après, la vague de sympathie avait reflué car rien n’était resté des promesses de nouvelle politique économique et sociale. La raison principale du retour du nouveau gouvernement à la politique pratiquée jusque-là fut la vive critique du FMI qui, dans les négociations sur les crédits, insista sur le respect des conditionnalités.

La population dut s’accommoder de la stagnation des revenus qui, à la fin des années 1990, étaient descendus à 70% du niveau de 1989. Aussi la moitié environ de la population dépendait-elle plus ou moins de la production alimentaire domestique. Mais malgré cela, le FMI imposa une adaptation des prix de l’énergie au niveau du marché mondial, ce qui entraîna un renchérissement de 30%.

Nouvelle rééducation

Le programme des deux économistes américains Rahn et Utt prévoyait également l’abandon des valeurs nationales et de la conscience nationale par les médias, l’école et les ONG et leur remplacement par des « valeurs universelles ».

La Fondation Société ouverte de George Soros et sa filiale Culture ouverte ont joué un rôle important dans la propagation des idées de libéralisme et de mondialisation. Dans les années qui ont suivi l’effondrement de l’Union soviétique, la Fondation a investi plus d’argent que le gouvernement bulgare dans l’école et la culture. La Fondation s’était fixé pour objectif de réformer l’école dans le sens de la globalisation et d’appliquer les exigences de la Banque mondiale.

La Fondation Free and Democratic Bulgaria du Bulgare en exil John Dimitri Panitza, qui collaborait avec la Fondation du financier de Wall Street John Train et l’agent de la CIA Michael Ledeen, joua également un rôle important. Le 10 février 1998, le président Bill Clinton et le président bulgare Petar ­Stoyanov déclarèrent que l’école était un des domaines de collaboration les plus importants. Ils tombèrent d’accord pour développer un nouveau programme scolaire afin de promouvoir les « valeurs démocratiques ». Pendant la campagne électorale de janvier 1997, Ivan Kostov déclara qu’il s’agissait d’un « choix de civilisation », que la Bulgarie devait opter pour la Russie ou pour l’Amérique. La tentative de remplacer l’écriture cyrillique par l’écriture latine et de scinder l’Eglise orthodoxe en deux tendances, une prorusse et une prooccidentale, visaient le même objectif. Aujourd’hui encore, il considère que son principal mérite est d’avoir libéré la Bulgarie de l’influence russe.

Un produit phare du nouveau système scolaire est l’université américaine de ­Blagoevgrad, qui a été ouverte en 1991 et compte aujourd’hui quelque 1000 étudiants venant de 25 pays. Les 70 professeurs, qui ont des contrats d’une année, viennent avant tout des Etats-Unis. Cet établissement a été fondé par l’université du Maine avec le soutien de la Fondation Soros, de la Fondation John-Dimitri Panitza et d’autres organisations américaines, et aligné sur les universités bulgares par décret du Parlement.

Le monopole de l’Etat sur l’école a été aboli et remplacé par des principes d’économie de marché. A côté du secteur étatique, un secteur privé est né qui compte aujourd’hui quelque 130 écoles privées réclamant des frais de scolarité ou des droits d’inscription, de même que des écoles étrangères financées par des organisations occidentales. Le système de valeurs traditionnel, qui datait de l’époque de la renaissance nationale et mettait l’accent sur l’esprit de communauté et de solidarité, a fait place à l’individualisme et au consumérisme. En 1985, 108 000 jeunes terminaient des études secondaires alors qu’ils n’étaient plus que 50 000 en 2005. Quelque 100 000 enfants ne vont pas du tout à l’école aujourd’hui. Ces dernières années, un quart des élèves ont quitté l’école avant la fin de la scolarité obligatoire.

Montée en force du Parti turc et rôle joué par la Turquie

Sous la pression de l’UE, le Parlement de l’UE a ratifié, le 18 février 1999, la Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur la protection des minorités que le gouvernement Kostov avait déjà signée le 9 octobre 1997. La loi, qui accorde des droits étendus aux minorités nationales, n’est pas conforme à la Constitution bulgare de 1991 qui, à son article 2-1, définit la Bulgarie comme un « Etat unitaire à autogestion locale. Les formations territoriales autonomes n’y sont pas admises. » L’article 2-2 stipule que « l’intégrité territoriale de la République de Bulgarie est inviolable. »

La notion d’Etat unitaire et centraliste a une tradition qui remonte à la fondation de l’Etat bulgare moderne de 1878, lorsqu’une minorité turque importante resta dans le Sud et le Nord-Ouest du pays. Elle compte aujourd’hui officiellement 747 000 personnes, à quoi on peut ajouter quelque 250 000 Bulgares musulmans, les Pomaques des Rhodopes. La Bulgarie a presque toujours mené une politique d’intégration des minorités (à l’exception des premières années de la démocratie populaire, de 1948 à 1956, pendant lesquelles les Turcs ont joui de privilèges particuliers) parce qu’on avait peur d’un mouvement sécessionniste comme à Chypre et au Kosovo.

Après la signature de la Convention-cadre, le parti turc, le Mouvement pour les droits et les libertés (MDL), formula encore d’autres revendications. Lors de la conférence nationale du MDL le 29 janvier 2000, le président du parti Achmed Dogan proposa de modifier la Constitution et de définir la Bulgarie, à l’article premier, comme un Etat multiethnique ou multinational. Les Turcs devaient être reconnus, à côté du groupe slavo-bulgare, comme le second groupe ethnique constitutif de la nation.

C’est dans ce contexte que le MDL, parti gouvernemental depuis 2001, formula le slogan « Vers l’Europe par le Bosphore ». Membre de l’OTAN, la Turquie joue effectivement un rôle particulier en tant que puissance protectrice de la minorité turque et également en tant que puissance économique qui a aujourd’hui déjà une grande influence sur l’économie bulgare. Les fondamentalistes islamiques (wahhabites) exercent, à travers leurs émissaires, leur influence sur les musulmans bulgares (Pomaques) et cela en opposition au MDL qui ne tient pas à partager son pouvoir avec les religieux islamiques.

L’influence grandissante du MDL se traduit dans les chiffres suivants : lors des élections de 1994, le MDL a obtenu 283 094 voix (5,44%) et 15 sièges, en 1997, il récoltait déjà 323 429 voix (7,6%) et 19 sièges, en 2005, 467 400 voix (14,17%) et 34 sièges et lors des élections européennes de 2007, 382 000 voix (20,2%).

Rôle de premier plan des Etats-Unis

L’influence des Etats-Unis est décisive depuis 1989, mais surtout depuis le tournant de 1997. Dans les ministères, à la Banque nationale, dans l’Armée travaillent des conseillers américains et des fondations américaines soutiennent les médias et les partis politiques. Les Forces armées bulgares ont, depuis 1992, participé à 10 engagements à l’étranger sous le commandement de l’OTAN, avant tout en ex-Yougoslavie, mais également en Géorgie, au Tadjikistan, en Angola, en Ethiopie et en Afghanistan. Finalement, en 2004, la Bulgarie a adhéré à l’OTAN et a envoyé un bataillon d’infanterie en Irak en soutien de l’opération « Liberté immuable ». Les nouvelles bases militaires américaines de Bulgarie et de Roumanie sont utiles dans la mesure où la mer Noire est « la porte d’entrée au Moyen-Orient » (Bruce Jackson, directeur du Projet pour les démocraties transnationales). Dans leur essai « La mer Noire et les limites de la liberté », le Sous-secrétaire d’Etat Ronald Asmus et Bruce Jackson écrivent : « La région de la mer Noire se trouve à l’épicentre de l’important défi stratégique consistant à étendre la stabilité à un espace européen au sens large et, au-delà, à la région du Proche et du Moyen-Orient. […] Le bassin de la mer Noire est de plus en plus considéré dans une autre perspective : au lieu d’être à la périphérie de l’Europe, cette région apparaît comme une composante centrale de l’arrière-pays de l’Occident. »

En avril 2006, les Etats-Unis ont conclu avec la Bulgarie un accord de stationnement qui leur donne le droit d’utiliser les quatre bases de Bezmer, Graf Ignatievo, Novo Selo et Aitos pour des interventions dans des pays tiers sans consulter Sofia. Les membres de l’Armée américaine jouissent de l’immunité totale. La base aérienne de Bezmer est considérée par la revue stratégique Foreign Policy comme l’une des six plus importantes bases américaines au monde.

En 2006 ont eu lieu dans les Balkans des mouvements de troupes d’importance géopolitique. Les attaques du Liban par Israël ont augmenté les activités militaires dans cette région qui consistent actuellement en une mobilisation de l’armée de l’air. « La Bulgarie et la Roumanie sont des alliées des Etats-Unis rompues à la guerre […] Ce sont des partenaires estimées dans la guerre globale contre le terrorisme », a déclaré le général David McKiernan, commandant de l’Armée américaine en Europe. Cette Armée effectue dans les Balkans, avec les membres de l’OTAN que sont la Roumanie et la Bulgarie, des manœuvres et des opérations de défense mal connues. L’opération « Immediate Response » s’est terminée en juillet 2006 et l’opération « Viper Lance » en septembre 2006.

Le colonialisme démocratique de l’UE

La Bulgarie a commencé ses négociations avec l’UE en 2000, lesquelles ont conduit, en avril 2005, à la signature de l’accord d’adhésion. Cette adhésion est toutefois soumise à des conditions. Dans son dernier rapport de monitoring de septembre 2006, la Commission européenne demande de nouveaux progrès dans la réforme de la justice et dans la lutte contre la corruption et le crime organisé. C’est pourquoi des structures propres à l’UE ont été créées pour la surveillance dans ces domaines. Parallèlement à l’accord d’adhésion, en mai 2005, le Parlement a adopté le Traité constitutionnel européen sans débat (lequel n’aurait guère été possible car il n’existait pour ainsi dire aucun exemplaire du Traité) et sans que l’opinion en ait été informée. La question se pose de savoir si la Commission va longtemps accepter dans l’UE un Etat de type latino-américain.

L’UE n’a rien fait contre les privatisations sauvages. Au contraire, elle a souvent reproché à la Bulgarie le fait qu’elles n’allaient pas assez loin et n’étaient pas assez rapides. La centrale nucléaire de Kozloduj a dû, malgré sa remise en état, à la demande de l’UE, par des firmes internationales, arrêter ses blocs de réacteur III et IV, qui ont coûté 10 milliards d’euros, ce qui a fait passer la dépendance énergétique du pays de 48% à 60%.

La Présidence allemande de l’UE a déclaré que la région de la mer Noire, les relations avec la Russie et l’accès à l’Asie centrale riche en gaz étaient une priorité de l’UE. Bruxelles a des projets de réorganisation du bassin de la mer Noire. La Russie suit avec méfiance les activités de coopération dans cette région et veut faire échouer le projet de gazoduc Nabucco grâce à un contre-projet. L’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie à l’OTAN et celle de la Turquie à l’UE porteraient à son comble la division politique de la région. L’UE a fondé en octobre 1985 une communauté énergétique UE-Europe du Sud-Est si bien qu’un cadre juridique a été créé pour un marché énergétique intégré dans le Sud-Est de l’Europe. L’accord concerne le gaz naturel et l’électricité. Les signataires sont, outre l’UE, neuf pays du Sud-Est de l’Europe, dont la Bulgarie. Grâce à de nouveaux gazoducs et l’adaptation aux règles et aux normes de l’UE, le Sud-Est de l’Europe va devenir une importante région de transit du gaz entre l’Asie centrale, la mer Caspienne, le bassin de la mer Noire, le Proche-Orient et l’UE.

Résultats économiques et sociaux précaires de la « transition »

La thérapie de choc de la première moitié des années 1990 a conduit à la dissolution de la direction économique, à la déstabilisation du système financier, au délabrement des infrastructures nationales et à l’effondrement de la production et du potentiel scientifique et technique. A la suite des privatisations, les capacités productives du pays ont été anéanties par des investisseurs incompétents ou mal intentionnés. La dissolution précipitée des coopératives de production agricole (TKZS) et la restitution des terres aux anciens propriétaires ou à leurs descendants ont également rendu l’agriculture incapable de fonctionner.

La Bulgarie peut aujourd’hui faire état d’une situation économique dont la Commission européenne de Bruxelles est officiellement satisfaite. En 2005, l’augmentation du PIB était de 5,5%, le PIB par habitant équivalait, en parité du pouvoir d’achat, à 9600 dollars (Etats-Unis : 30100 dollars), les prix à la consommation avaient augmenté de 5,5% (2006 : 5%), le taux de chômage était officiellement de 9,9% (UE : 8%) et la dette extérieure se montait à 15,3 milliards de dollars.

Mais la croissance économique n’a pas d’impact sur le revenu de la grande majorité de la population, parce que seule une minorité en profite. Le salaire minimum est aujourd’hui de 77 euros, le salaire moyen d’environ 150 euros et la moitié de la population vit avec 2 euros par jour. Le PIB est essentiellement obtenu grâce aux services alors que l’industrie n’y contribue qu’à raison de 27% et l’agriculture de 10%. Même en 2005, le PIB atteignait seulement 93% de sa valeur de 1989. Au classement mondial, la Bulgarie occupait, en 1989, la 26e place, mais en 2005, elle ne se situait plus qu’au 86e rang. A cause de cette mauvaise situation économique, 288 000 personnes – 7,7% de la population – ont quitté le pays entre 1989 et 2005 pour émigrer à l’Ouest, la plupart ­d’entre elles dans l’intention d’y rester définitivement. Si l’on ajoute à cela le fort recul démographique, la Bulgarie a perdu pendant cette période 1 185 000 habitants, soit 13,2% de sa population. Ainsi, la population est passée, entre 1989 et 2005, de près de 9 millions à 7,8 millions.

Une caractéristique de l’économie bulgare consiste dans la persistance d’une économie souterraine qui remonte aux dernières années du régime communiste lorsque les activités privées étaient déjà autorisées. Selon une estimation, environ 30% de toutes les entre­prises de la production et des services travaillent au noir, c’est-à-dire cachent la totalité ou une partie de leurs activités au gouvernement. La raison en est qu’elles échappent ainsi à l’impôt sur les salaires, qui est élevé, et aux procédures bureaucratiques d’enregistrement des entreprises. Selon la même source, le taux réel de chômage est de 18,6%.

Les détracteurs du « projet néolibéral » indiquent qu’aujourd’hui, à la suite des privatisations chaotiques des dernières années, la société bulgare est extrêmement polarisée et qu’une nouvelle oligarchie de 200 à 250 millionnaires contrôle toute l’économie. A cela s’ajoute une nouvelle « bourgeoisie comprador » qui représente 20% de la population, les « gagnants de la transformation », alors que les 80% restants, les « perdants », appelés ­luzeri, vivent dans la pauvreté.

« Ivan Kostov a probablement été la meilleure greffe (priskada) du PCB/PSB sur la racine des forces démocratiques. Il a été formé et mobilisé pour liquider complètement les fondements de la démocratie bulgare. Après l’assassinat de Lukanov, en 1996, il se sentait plus libre, plus indépendant et unique chef tout-puissant de l’Union des forces démocratiques. »

Résistance du peuple bulgare

Les partis « démocratiques » se sont accordés sur deux choses – la démocratie et l’économie de marché – et font tout, par le biais des médias, pour empêcher toute alternative. Mais ils peuvent de moins en moins compter sur l’assentiment du peuple. Cela apparaît déjà dans les taux de participation qui diminuent depuis 1990 presque à chaque élection : 1990 : 90%, 1991 : 80%, 1994 : 75%, 1997 : 58%, 2001 : 67%, 2005 : 54%, 2006 (élections présidentielles) : 42,5% et 2007 (élections européennes) : 28,6%.

Depuis quelques années, on assiste à des tentatives de renouveau culturel alors que depuis 1989, on ne parlait que d’économie et d’investissements. La fréquentation des théâtres, des salles de concert, des musées et des librairies augmente. On célèbre de nouveau des fêtes nationales comme celle des saints Cyrille et Méthode le 24 mai avec des drapeaux et des danses populaires, et le nombre des mariages religieux augmente.

Depuis juin 2005, il existe un parti national, la coalition Ataka (Attaque) qui regroupe divers groupements patriotiques et a obtenu aux élections législatives de 2005 8,1% des voix et 21 sièges. Le Parti socialiste bulgare (PSB) a engrangé 31% des voix et est devenu le parti le plus fort, le Mouvement national Siméon II, 19% et le Parti turc 14,5%. Les voix obtenues par Ataka provenaient aussi bien du PSB que du parti de l’ex-tsar. Lors des élections législatives du 22 octobre 2006, le candidat d’Ataka Volen Siderov a obtenu 597 000 voix (21,5%) et lors du scrutin de ballottage contre le titulaire de la fonction Georgi Prvanov, une semaine plus tard, 650 000 voix (24%). Lors des élections européennes du 20 mai, Ataka a recueilli 14% des voix. Si les nationalistes sont entrés au Parlement, c’est avant tout en raison de la situation économique et sociale catastrophique dont souffre la majorité du peuple et du sentiment que les choses ne vont pas s’arranger.

La revendication clé d’Ataka est : « Rendons la Bulgarie aux Bulgares ! ». Le programme d’Ataka comporte 20 principes, dont les suivants : unité de la nation bulgare, indépendamment de la religion et de la langue, transfert de l’économie aux Bulgares, révision des privatisations criminelles, lutte contre la catastrophe démographique, sortie de l’OTAN et proclamation de la neutralité, arrêt de la collaboration avec le FMI et la Banque mondiale et confiscation des biens acquis illégalement.

Cependant la coalition Ataka a éclaté peu après les élections en trois partis – Ataka, dirigé par Volen Siderov, Zora (Aurore) dirigé par Min o min ev et Zaštita (Protection) – plus quelques députés indépendants. Min o Min ev est la figure centrale d’un nouveau front unitaire national socialiste et prorusse. La crise de la société bulgare s’aggrave. Une situation à la hongroise menace, c’est-à-dire un soulèvement populaire contre la nouvelle classe qui s’éloigne de plus en plus du peuple et n’est plus en mesure de gouverner le pays, ce qui pourrait conduire à un régime autoritaire soutenu par l’UE. Un homme offre une alternative au gouvernement de coalition actuel : le général Boïko Borisov, maire de Sofia, ancien Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, qui, avec son nouveau parti GERB (Les citoyens pour le développement européen de la Bulgarie – le sigle est également un nom signifiant « armoiries ») et le soutien massif de milieux néoconservateurs européens, promet un Etat fort et la lutte contre la corruption. Le 20 mai dernier, le GERB, qui se présentait pour la première fois, a obtenu 21,7% des voix et est devenu le parti le plus important, devançant le PSB.

La Bulgarie a besoin aujourd’hui d’une nouvelle théorie de la transformation qui repose sur les traditions nationales et sur la critique internationale du système libéral global. Il s’agit notamment de rétablir le système de valeurs national, de rénover l’identité culturelle et de reconstruire l’Etat souverain qui est seul en mesure de garantir l’existence de la nation bulgare au XXIe siècle.

 Peter Bachmaier


Traduction Horizons et débats
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 09:26
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 18:34

Spanish investments in Bulgaria reached nearly 900 M EUR

Updated on: 03.04.2009, 12:14

Published on: 03.04.2009, 12:08

The possibilities for cooperation between Bulgaria and Spain in the time of world economic crisis and after discussed at a meeting in Madrid the deputy minister of economy and energy Anna Yaneva and the Spanish state secretary on trade Silvia Iranso. Among the discussed topics were the possibilities for increase of the Spanish investments in Bulgaria, the cooperation in the acquisition of EU funds and the construction of infrastructural projects, informed the press center of the Bulgarian ministry.

The delegation led by vice-minister Yaneva had a meeting with “Promo Madrid” association which promotes the expansion of companies registered in Madrid. Spanish companies expressed interest in participation in the establishment of a Bulgarian-Spanish trade chamber.

The Spanish investments increased significantly in the last ten years. In the end of last year they reached 894 million euro. This claimed vice-minister Yaneva at the opening of a Bulgarian-Spanish investment forum, which was held in Madrid.

The bilateral trade between Bulgaria and Spain also marks continued growth  and in 2008 it amounts to 800.8 million euro.

Bulgaria is a business-favorable place with the 10% corporative tax, the cheaper and well qualified work force, as well as with the low production expenses, stress Yaneva.

The Bulgarian-Spanish investment forum was held on the headquarters of the Spanish entrepreneurs confederation with the partnership of the Bulgarian embassy in Spain.

TRADUCTION GOOGLE:

 des investissements espagnols en Bulgarie ont atteint près de 900 M EUR


Les possibilités de coopération entre la Bulgarie et l'Espagne à l'époque de crise économique mondiale et après avoir discuté lors d'une réunion à Madrid, le sous-ministre de l'économie et de l'énergie Anna Yaneva et la secrétaire d'Etat espagnol sur le commerce Silvia Iranso. Parmi les sujets discutés ont été les possibilités d'augmentation des investissements en Bulgarie, en espagnol, la coopération dans l'acquisition des fonds de l'UE et de la construction de projets d'infrastructure, a informé le centre de presse du ministère bulgare.

La délégation dirigée par le vice-ministre Yaneva a eu une réunion avec "Promo Madrid" association qui favorise l'expansion des entreprises enregistrées à Madrid. Les entreprises espagnoles ont exprimé leur intérêt dans la participation à la création d'un Bulgare-espagnol chambre de commerce.

Les Espagnols les investissements ont augmenté de manière significative au cours des dix dernières années. À la fin de l'année dernière, ils ont atteint 894 millions d'euros. Ce prétendu vice-ministre Yaneva à l'ouverture d'une bulgare-espagnol forum de l'investissement, qui s'est tenue à Madrid.

Les échanges bilatéraux entre la Bulgarie et l'Espagne marque également une croissance continue et en 2008, il s'élève à 800,8 millions d'euros.

La Bulgarie est une place d'affaires favorable à l'impôt corporatif 10%, le moins cher et bien-d'œuvre qualifiée, ainsi que les coûts de production faibles, le stress Yaneva.

Le forum bulgare-espagnol  de l'investissement a eu lieu sur le siège de la confédération espagnole des entrepreneurs en partenariat avec l'ambassade de Bulgarie à l'Espagne
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